Depuis la chute d’Adam, il existe deux postérités dans le monde: les fils du diable et les fils de Dieu. Dans le texte de la Parole que nous étudierons, nous verrons comment ces deux postérités, bien que distinctes, semblent parfois identiques. Nous examinerons les traits fondamentaux qui nous permettent de ne pas les confondre. Ce texte devrait donner de l’assurance aux vrais fils d’Abraham et débusquer ceux qui se croient faussement ses enfants. Voici quelques questions pour évaluer notre compréhension de ce passage:
Questions
1. Comment peut-on expliquer le succès de la prédication de Jean-Baptiste au désert ?
2. Pourquoi le prophète appelle-t-il les pharisiens et les saducéens « race de vipère » ?
3. Dans quel sens les juifs étaient-ils les enfants d’Abraham et le peuple de Dieu ?
4. Pourquoi la repentance est-elle nécessaire pour entrer dans le royaume de Dieu ?
Questions pour les enfants
1. Où les gens allaient-ils pour écouter Jean-Baptiste prêcher ?
2. Qui peut-être baptisé ?
3. Que signifie « race de vipère » ?
4. Est-ce que les enfants du serpent peuvent devenir les enfants d’Abraham ?
5. Quelles sont les deux sortes de postérités d’Abraham ?
6. Comment peut-on devenir les enfants spirituels d’Abraham ?
5Les habitants de Jérusalem, de toute la Judée et de tout le pays des environs du Jourdain, se rendaient auprès de lui; 6et, confessant leurs péchés, ils se faisaient baptiser par lui dans le fleuve du Jourdain. 7Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit: Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir? 8Produisez donc du fruit digne de la repentance, 9et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons Abraham pour père! Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu peut susciter des enfants à Abraham.
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Merci pour vos prédications, elles sont une bénédiction. En complément à celle ayant pour titre: « Les enfants du serpent et les enfants d’Abraham », l’extrait ci-dessous, tiré de « Exposition familière sur le symbole des apôtres » p. 415, de Pierre Viret, est un bon complément.
« Voici où il faut que repentance commence son office. Et afin
qu’elle soit vraie et salutaire, il faut passer plus
outre, et venir aux promesses de la grâce qui par l’Évangile
nous est offerte en Jésus-Christ, et y ajouter
foi, et par elle embrasser Jésus-Christ. Quand cela
y est, voilà la rémission des péchés conjointe avec la
vraie repentance, qui n’est jamais sans vraie foi. Et
comme la vraie foi n’est pas sans ses effets, à savoir
sans justification et sanctification ; aussi la vraie repentance
n’est pas sans les siens, à savoir sans vraie
crainte de Dieu, haine de péché, et amour de justice,
et sans vraie mortification du vieil Adam, et du vieil
homme, et renouvellement du nouveau ; comme notre
Baptême, qui est vrai Sacrement de repentance
et de la rémission des péchés, le nous figure et représente
à la vérité. »
Bien à vous, en Christ.
Merci pour l’encouragement frère et merci pour ce paragraphe de Viret!