Voici ce que Martin Luther pense de la théologie de la libération…
Au temps de la Réforme protestante, certains paysans se soulevèrent contre l’autorité en clamant que l’Évangile les affranchissait des autorités civiles et leur donnait droit aux biens des seigneurs puisque les richesses de la chrétienté devaient être communes. Voici comment le Réformateur Martin Luther répondit à ceux qui tordent l’enseignement sur la liberté du chrétien :
« Le baptême n’affranchit pas les corps et les biens, mais les âmes. De même, l’Évangile ne réalise pas la communauté des biens, à moins que certains veuillent le faire d’eux-mêmes et volontairement, comme avaient fait les apôtres et disciples (Actes 4), eux qui n’exigeaient pas que soient mis en commun les biens étrangers d’Hérode et de Pilate, comme le réclament en tempêtant nos fous de paysans, mais leurs biens propres. Nos paysans, eux, veulent avoir en commun les biens des autres, ceux qui ne leur appartiennent pas, et garder pour eux leurs propres biens ; ce sont de singuliers chrétiens! »