audio mp3 | suivre cette série via : iTunes ou RSS
La loi de Dieu est éternelle, spirituelle et admirablement bonne ; elle reflète la perfection de Dieu (Ps 19:8-12 ; 119:142 ; Rm 7:12, 14). La loi est le seul standard universel de la moralité auquel tous les hommes sont tenus et par lequel ils seront jugés (Gn 18:25 ; Ps 96:13 ; Pr 21:2 ; Ac 17:31 ; Rm 3:19 ; 2 Co 5:10 ; 1 Jn 3:4). Cette loi est révélée à plusieurs endroits en degrés différents. L’homme, en tant qu’image de Dieu, a le témoignage de la loi dans sa conscience (Gn 1:26 ; Rm 2:14-16). La loi est aussi résumée dans les dix commandements et elle est révélée dans toutes les ordonnances bibliques qui ne sont pas temporaires (Ex 20:3-17 ; Ps 1:1-2 ; 119:96-98 ; Ac 15:28 ; 1 Co 7:19). Christ, dans le Sermon sur la Montagne, révèle l’incommensurable portée et la perfection de la loi qui consiste à aimer Dieu et à aimer son prochain parfaitement (Mt 5:17-48 ; 22:40 ; Rm 13:8-10 ; 1 Jn 2:3-5). Adam devait garder la loi en plus d’un commandement particulier pour atteindre la vie éternelle, mais par sa désobéissance il a condamné toute la création à la mort (Gn 2:9, 16-17 ; Rm 5:12-14 ; 8:19-22). Après l’entrée du péché dans le monde, l’homme est devenu incapable de ne pas désobéir à la loi de Dieu. La loi ne peut aucunement donner la vie au pécheur et elle n’a aucune puissance pour délivrer du péché ; elle ne peut que le condamner (Rm 8:3 ; Ga 3:10-13). Christ, le deuxième Adam, est né sous la loi afin de l’accomplir par une parfaite obéissance ; de plus, il a délivré les croyants de la malédiction de la loi en subissant la mort à leur place (Rm 5:19 ; 1 Co 15:45-47 ; Ga 3:13 ; 4:4 ; Ph 2:8). Les croyants sont gratuitement déclarés justes lorsque l’obéissance active et passive de Jésus leur est imputée par le moyen de la foi (Rm 3:19-31 ; 2 Co 5:21 ; Ep 2:8-9). N’étant plus condamnés, mais étant justes, et n’étant plus sous la puissance du péché, mais sous celle de l’Esprit, les croyants régénérés gardent la loi morale de Dieu malgré le péché rémanent en eux (Rm 7:9-25 ; 8:1-10 ; 1 Jn 3:1-10).
Bonjour pasteur Denault.
Suite à la visualisation de votre enseignement sur la loi de Dieu (partie 2) je me posait cette question: Nous avons le témoignage de la loi dans notre conscience, ce qui nous permet de discerner entre le bien et le mal. L’homme avait-il cette connaissance avant la chute? Quelle est la différence entre la connaissance du bien et du mal provenant de l’arbre et celle provenant de la loi?
Bonjour Guillaume
Merci pour cette question intéressante et pertinente. Généralement les théologiens réformés considèrent qu’Adam avant une conscience et donc une notion du bien et du mal sans avoir mangé de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il avait reçu un commandement explicite qui lui donnait une connaissance morale et il avait, comme tous les hommes, le témoignage de la loi de Dieu dans sa conscience (sa compréhension était appelée à se développer par l’arbre).
Quelle différence y avait-il entre Adam dans son état d’innocence et Adam après avoir mangé de l’arbre de la connaisse? Il semble que l’état d’innocence était une sorte d’enfance morale. Adam aurait dû devenir adulte par la voie de l’obéissance, mais en prenant la voie de la désobéissance il est devenu mature dans le mal plutôt que la justice. Je crois que si l’on compare l’innocence d’Adam au stade de l’enfance chez les hommes, nous pouvons avoir une petite idée du stade de sa conscience. Les enfants ont une conscience, mais elle est immature, elle doit se développer. Lorsqu’elle est développée dans l’obéissance, elle produit une bonne conscience tandis que la voie de la désobéissance produit une mauvaise conscience.
À mon avis, la loi et l’arbre de la connaissance vont dans la même direction. L’arbre a été donné comme un moyen sacramentel pour l’accomplissement de l’alliance des oeuvres. Sa fonction est directement reliée à la loi.
Est-ce que cela répond un peu à votre question?
Merci pour votre réponse!
D’après ce que je comprends, Adam était conscient qu’il faisait le mal en désobéissant à Dieu, avant même de manger de l’arbre. Une fois le fruit consommé, il prit conscience d’avantage du mal qu’il venait de commettre et de l’alliance qu’il venait de rompre. Et nous connaissons la suite…
C’est très bien dit frère. Vous êtes un théologien 🙂
puisse que Dieu nous a créer pour la louange de la gloire de sa grâce,quelle plaisir aurait il eu a créer des personnes semblables a des robots,sans aucune volonté propre,Dieu prends plaisir a voir quelqu’un choisir de lui obéir alors qu’il pourrait choisir de lui désobéir,c’est le but de la loi de Dieu ,éprouver l’homme pour en tiré un vrai adorateur ou serviteur,voyons Adam était a l’image et a la ressemblance de Dieu,il connaissait le bien et le mal ,la vie et la mort,c’est peut être le pourquoi il a cru que manger le fruit et devenir un Dieu comme le Diable l’avait dit a Eve était un bien meilleur parti.ça toujours été ainsi :la vie ou la mort le choix revient a l’homme,et nous en avons conscience.