Réponse: Seul le Dieu-homme peut être un parfait Médiateur en agissant par ses deux natures distinctes. ~ 1 Timothée 2.5 ; Hébreux 9.14
Jusqu’à maintenant, concernant la personne du Médiateur, nous avons vu qu’il y un seul Christ vrai Dieu et vrai homme ; existant en deux natures unies, mais sans mélange ; distinctes, mais inséparables. À présent nous verrons le lien essentiel entre la personne et l’œuvre du Christ. Les chrétiens croient non seulement que leur Sauveur est unique en tant que Dieu-homme, mais encore qu’aucun autre que lui ne pouvait être le Médiateur. Autrement dit, seul un Médiateur parfaitement Dieu et parfaitement homme pouvait nous sauver : un ange n’aurait pas pu, un homme parfait n’aurait pas pu, seul le Dieu-homme le pouvait. Les deux prochains paragraphes lient directement l’œuvre et la personne du Christ.
(Par. 4) Le Seigneur Jésus a entrepris cet office de tout cœur ; pour le mener à bien, il est venu sous la loi, et l’a accomplie parfaitement et il a subi à notre place le châtiment que nous aurions dû porter et souffrir, étant devenu péché et malédiction pour nous. Il a enduré en son âme les tourments les plus cruels et en son corps les souffrances les plus douloureuses ; il a été crucifié, il est mort et il est demeuré dans cet état sans, cependant, connaître la corruption. Le troisième jour, il est ressuscité d’entre les morts, avec le même corps dans lequel il a souffert, avec lequel il est aussi monté au ciel, et là il siège à la droite de son Père faisant intercession. Il reviendra à la fin du monde pour juger les hommes et les anges.
(Par. 5) Par sa parfaite obéissance et le sacrifice de lui‑même qu’il a offert à Dieu une fois pour toutes par l’Esprit éternel, le Seigneur Jésus a pleinement satisfait la justice de Dieu, et a acquis la réconciliation et un héritage éternel dans le Royaume des Cieux pour tous ceux que le Père lui a donnés.
Le paragraphe 4 décrit son œuvre de médiation et la substitution pénale qui en est le cœur tandis que le paragraphe 5 explique l’effet de cette œuvre et la raison de son efficacité. Dans la précédente étude, nous avons souligné l’importance de distinguer les deux natures du Christ en particulier dans l’événement de la croix : c’est dans sa nature humaine que le Christ a été puni et mis à mort. Dans la présente étude, nous soulignerons l’angle complémentaire de cette vérité : l’expiation des péchés fut accomplie dans la nature humaine unie à la nature divine sans quoi elle n’aurait pas été possible. C’est lorsqu’on considère son œuvre que l’on comprend la nécessité de sa personne unique.
Cur Deus homo? Pourquoi Dieu s’est-il fait homme? Cette question était le titre de l’ouvrage d’Anselme de Canterbury qu’il publia en 1098. Le théologien y explique que seul le Dieu-homme pouvait accomplir l’expiation des péchés des hommes. Il devait être un homme parce que le péché fut commis par l’homme et devait être puni sur l’homme (Ez 18.20). Cependant, la valeur de la vie d’un homme, même sans péché, n’aurait pas suffi à satisfaire la colère éternelle de Dieu puisque la révolte de l’homme fini est d’une gravité infinie. C’est pour cette raison que le châtiment des pécheurs sera sans fin, c’est-à-dire infini (Es 66.24 ; 2 Th 1.9 ; Ap 20.10).
La personne offerte en sacrifice d’expiation devait donc avoir une valeur égale à la faute : une valeur infinie. Aucun homme n’avait cette valeur à l’exception de l’Homme-Dieu. L’Épître aux Hébreux, en particulier, nous révèle que la mort du Christ avait une valeur infinie parce que sa personne avait une valeur infinie (Hé 2.10-18, 9.14). Nous voici donc à la jonction de la personne et de l’œuvre du Christ ; la seule personne qui pouvait expier le péché en portant la colère de divine sur la croix (Es 53.4-6 ; Hé 9.28 ; 1 P 2.24). Peut-on exprimer cette magnifique vérité mieux que ne le fait le Catéchisme de Heidelberg aux questions 16 et 17?
Q.16: Pourquoi doit-il être un vrai homme et qui soit juste?
Parce que la justice de Dieu exige (Rm 5.12, 15) que la nature humaine, qui a péché, paie pour le péché ; mais un homme qui serait lui-même pécheur ne pourrait pas payer pour les autres (1 P 3.18 ; Es 53.3-5, 10-11).
Q.17: Pourquoi doit-il être en même temps vrai Dieu?
Pour que, par la puissance de sa divinité (Es 53.8 ; Ac 2.24 ; 1 P 3.18), il puisse supporter le poids de la colère de Dieu dans son humanité, et nous acquérir (Jn 3.16 ; Ac 20.28) et nous rendre la justice et la vie (Jn 1.4).
En tant que souverain sacrificateur, le Christ représentait tout son peuple comme lorsque cela fut préfiguré par Aaron (Ex 28.29-30). C’est en vertu de la représentation fédérale que la mort d’un seul homme pu compter pour beaucoup d’hommes (Rm 5.17-19). Mais c’est en vertu de la valeur infinie de cette mort que le péché fut expié une fois pour toutes sans que le Christ ne doive souffrir infiniment (Rm 3.25, 6.9-10 ; Hé 9.26, 10.10, 14). Tandis que ceux qui se privent de sa mort se réservent un châtiment sans fin, car il leur sera impossible de satisfaire la colère de Dieu (Jn 3.36).
Ajoutons, en terminant, que les deux natures du Christ n’ont pas cessé après son ascension. Il demeure « le Fils de l’homme qui est dans le ciel » (Jn 3.13) qui vit éternellement pour « sauver parfaitement ceux qui s’approchent de Dieu par lui » (Hé 7.25). Parce qu’il est homme et qu’il a souffert, il est, en ce moment même, un souverain sacrificateur compatissant et miséricordieux par lequel nous pouvons nous approcher du trône céleste (Hé 4.14-16). Précisons cependant qu’en ce moment nous connaissons personnellement Jésus-Christ en vertu des propriétés de sa nature divine qui lui permet d’être omniscient et omniprésent. Paul déclare (2 Co 5.16) : « (…) si nous avons connu Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de cette manière. » Cela ne signifie pas que Jésus n’est plus un homme, mais que pendant notre séjour sur terre, il n’est plus présent par sa nature humaine. Il est bel et bien présent avec nous, mais en vertu de sa nature divine (Mt 28.20 ; 1 Co 10.16). Notre espérance est de le rejoindre également dans son humanité glorifiée : à son retour ou à notre mort (Jn 14.3 ; Ac 1.11 ; Ph 1.23).
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Description: Une série de théologie systématique à partir de la Confession de foi baptiste de Londres de 1689 – Liste des questions étudiées
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Première publication le 12 octobre 2016 @ 20 h 22 min
bien une autre chose pourquoi Dieu s’est fait homme, c’est pour le sang, car quand Dieu a mis le souffle en l’homme le sang a commencé a jaillir qui serait l’élément purificateur de notre système humanitaire, préfiguration du sang de Christ qui viendrait tout purifié soit sur la terre et dans le ciel car l’entré du ciel avait été souillé par Satan, et Dieu dans sa pensée était le salut des hommes, car seul les hommes peuvent être sauvés par le sang, les anges ne le peuvent pas a cause qu’il n’ont pas de sang en eux, iis ont été créé dans un sphère différente de nous mais sont bel et bien vivant, mais par une seule faut ils sont séparé de Dieu pour l’éternité, comparé a nous qui faisons des centaines de fautes durant notre vie et que par l’humilité et la repentance Dieu nous donne accès par Christ a ce royaume ou résidera une paix éternelle,
en Lui par sa grâce Alain