Un des défis apologétiques est de réconcilier le message d’amour de la Bible avec des violences non seulement permises, mais parfois même commandées par Dieu. Dans cet épisode, le professeur de théologie Pierre-Sovann Chauny nous explique pourquoi tantôt Dieu commande à son peuple la destruction de ses ennemis et tantôt l’amour de ses ennemis. En appliquant certains principes d’interprétation du théologien Meredith G. Kline, nous comprendrons pourquoi il n’y a aucune contradiction entre ces deux injonctions divines et nous distinguerons notre propre rôle dans le plan divin global.
Musique: Sons of Korah, Psalm 94
Prochain sujet: L’Église, l’État, la laïcité et l’extrémisme
Cliquez ici pour avoir la liste de tous nos épisodes
Abonnement : iTunes – Google – Stitcher – SoundCloud – Feed
Intéressant mais très compliqué. C’est de la haute théologie et je ne suis pas sûr que les auditeurs ont été vraiment éclairés sur le problème. Je pense, sans partager leur théologie , que les dispensationnalistes apportent dans leur théologie des réponses plus simples sur la question. Personnellement quand je lis ces passages où Dieu semble user de la violence je conclue que les voies de Dieu ne sont pas celle de l’homme et que de toutes façons, nous avons, dans le nouveau testament, assez de preuves que Dieu demande à ses enfants de ne pas en user. Par exemple dans le sermon sur la montagne , ainsi que dans les épitres de Paul.
Merci pour votre commentaire frère. Il est vrai que l’argument est un peu complexe (et peut-être notre façon de le présenter n’était pas des plus limpide). Mais je crois qu’il vaut la peine de faire l’effort pour comprendre ces distinctions importantes, car elles sont essentielles à une bonne théologie biblique.